Biodiversité

La biodiversité sur une ferme, c’est plus important qu’on ne le croit.

Véritable indicateur de la bonne santé d’un lieu et des bonnes pratiques agricoles, soutenir et si possible améliorer la richesse de la vie sauvage sur nos terres est un sujet essentiel pour la ferme de Grell Wenn.

Toutes les photos présentées sur cette page, sauf mention contraire explicite, ont été prises par nous mêmes sur la ferme depuis 2018, et la « chasse » continue.

Les réguliers

Certains sont là tous les jours et nous accompagnent avec les brebis tout au long de l’année…

Renard roux

Accenteur mouchet

Tout le temps là dans un fourré, le « traine-buisson » se porte bien sur la ferme avec une population en augmentation chaque année, contrairement à bien d’autres régions où l’effondrement de ses effectifs est dramatique.

Alouette lulu

Celle-ci nous aura donné du fil à retorde pour l’identification.
N’étant pas des habitués des alouettes et ayant du mal à voir l’arrière de sa tête pour se rendre compte que les bandeaux des sourcils se rejoignent dans la « nuque », ce qui la différencie à coup sur de l’alouette des champs.

Argiope frelon

Une grande et belle araignée que nous avions vu pour la première fois sur les bords du canal de Nantes à Brest, et que nous avons retrouvé avec plaisir dans nos prairies.
Celle-ci a déjà fait des provisions!

Belette

Tellement petite et remuante… Qu’il est difficile de la cadrer de façon acceptable.
Ce coup-ci, la chance était à peu près là et la belette s’est montrée curieuse et joueuse, rentrant par un trou et sortant par un autre pendant quelques minutes.
Carnivore exclusivement, elle tapisse son terrier des peaux de ses proies. Miam!

Bergeronnette des ruisseaux

Présente évidemment près des ruisseaux, après tout c’est dans son nom, elle se promène aussi souvent près de l’étang en été quand les berges s’assèchent et laissent le champs libre à la « pêche » à pied (enfin au ramassage à pied).
Si nous pouvions voir une bergeronnette printanière, la boucle bergeronnette serait bouclée. Une autre fois peut-être?

Bergeronnette grise

Si ce n’était pas déjà pris dans le morbihan, elle aurait peut-être donné son nom à la ferme.
Toujours là près de la bergerie, souvent à l’intérieur parmis les brebis à chercher à manger.
Pas farouche, elle approche et se laisse approcher sans problème.

Blaireau européen

Préparation d’affut en cours!

Après une longue traque au piège photo (sans flash évidemment!) pour identifier ses lieux de passage favoris, une bonne et belle photo ne devrait plus tarder.
Il faut encore que nous installions l’affut pour voir sans être au vu, au bon endroit, au bon moment.

Bouvreuil pivoine

Certains l’appelle « le saint graal de l’ornitho ». Je ne suis pas certain de la raison, peut-être est-il difficile à voir?
En tout cas à la ferme de Grell Wenn, il suffit d’être patient et au bon endroit au bon moment pour le voir.
A certaines périodes de l’année, on en voit plusieurs se délecter de bourgeons frais.

Bruant jaune

Visiteur presque permanant des environs de la bergerie où il y trouve du grain parfois, des graines tombées du foin souvent.
C’est toujours un plaisir de l’entendre ou de pouvoir admirer son plumage jaune vif en période nuptiale.

Buse variable

Le plus commun et pourtant « insaisissable » rapace de nos campagnes. Elles est partout et jamais là où on l’attend.
Les fenaisons sont un excellent moyen de tromper sa vigilance, les rongeurs sont moins bien cachés dans l’herbe coupée et elle prend volontier des « risques » en se montrant très proche.
Et puis les rounds de foin font un perchoir de choix.

Campagnol

Que dire sinon qu’en plus d’être la base de la chaine alimentaire de bien des espèces chasseuses, le voir prendre la pose pour une photo n’est pas chose fréquente.
Mais parfois, près de son trou ou d’un muret de pierres au coucher du soleil, il se fait surprendre…

Canard colvert

Comme d’autres canards (sarcelles d’hiver et d’été), on le voit en compagnie d’une ou deux compagnes se poser sur l’étang chaque soir pour y passer la nuit.
Le lendemain matin, dès le lever du jour, ils sont déjà partis.
C’est un des nombreux intérêts des points d’eau, même petits, on ne se rend parfois même pas compte qu’ils hébergent des canards la nuit.

Chardonneret élégant

Souvent en train de manger des graines d’advantices qui n’ont pas été mangées ou fauchées, il se déplace en bande de plusieurs individus de spot en spot.
Cette année (2022) nous avons laissé plusieurs chardons pousser et il faut croire qu’il mérite bien son nom!
Une photo d’une chardonneret sur un chardon doit être faite dès que possible.

Chevreuil

Curieux et pas si farouches, les cheuvreuils passent souvent sur les prairies en début et fin de journée pour manger, et on retrouve souvent des « couches » dans les fougères, près d’un muret de pierre ou sous un arbre qui bordent les prairies.
Beaucoup chassé pour « protéger » les cultures, ici ce sont nos potes car la ferme est une réserve de chasse!

Chouette hulotte

Malgré la présence d’au moins un couple sur les terres de la ferme, et au moins 3 dans les alentours, pas moyen de trouver le temps de prendre une photo sur la ferme. En effet, les moments où elle se montre en plein jour sont rares, et elle est du genre discrète.

Photo prise en dehors de la ferme!

Ecureuil roux

Autant les observations sont rares, autant les marques de son passage sont fréquentes.
C’est toujours un spectacle de les voir sauter d’arbre en arbre et se courrir après, surtout avec les jeunes!
Si vous trouvez des coques de fruits ouvertes avec des traces de petites dents, c’est probablement lui!

Effraie des clochers

Ça nous attristes énorment de n’avoir jamais pu prendre une photo de la mascotte de la ferme, la « grell wenn » autrement dit, l’effraie des clochers. Pourtant elle est là, on entend souvent son cri qui faisait frissonner nos ancêtres la nuit.
Nous poserons un nichoir ou deux très bientôt pour aider cette dame blanche en détresse.

Étourneau sansonnet

Bien qu’il soit présent toute l’année sous nos latitudes, nous ne l’observons vraiment qu’à deux périodes distinctes:
Au printemps lors de la reproduction et en automne/début d’hiver.
Pourquoi? Pas la moindre idée. Mais il est là quelque part toute l’année.

Faucon crécerelle

Le rapace le plus vu sur les routes et pourtant personne ou presque ne le remarque. On le voit souvent au dessus des ronds points ou sur le bord des grands axes en vol stationnaire en train de chasser.
Après une femelle occasionnelle, cet été nous avons été gratifié de la présence continue d’un mâle. Une nichée as-t-elle eu lieu chez nous?

Fauvette à tête noire

D’après wikipedia Aristote pensait que la fauvette à tête noire se transformait en fauvette des jardins du fait qu’il habitait une zone de présence saisonnière, et qu’il y avait migration.
Je cherchais justement un prétexte pour dire qu’Aristote à dit beaucoup de conneries quand même…

Geai des chênes

Après les avoir vu en train d’alerter la présence d’un chouette hulotte, amenant une martre directement au nid où elle s’est probablement régalée des oeufs, je les appellent les air-geai.
Le roi des balletringues en somme, comme la plupart des corvidés.
Mais c’est un bel oiseau tout de même.

Grand corbeau

Même s’il ne niche et ne « vit » pas directement sur les terres de la ferme, il y passe suffisemment de temps pour le considérer comme un régulier.
En janvier 2023, on en comptait jusqu’à 32 en même temps. D’autres observations dans les parages ont été faites avec des dénombrements encore plus importants au même endroit.

Grande sauterelle verte

La plus grande sauterelle présente en france autant que nous sachions.
Ce fut l’une des toutes premières observations réalisées sur les prairies naturelles en arrivant sur les terres.
Depuis nous les cherchons chaque été, jusque là avec succès, mais leur nombre varie en fonction des années.

Grenouille rousse

Une photo au téléphone portable, BEURK!

M’enfin, c’est assez rare que je monte un objectif macro car en général la biodiversité est soit farouche soit lointaine et que le rendu est moin artistique.
Et puis un téléobjectif à ras du sol pour une grenouille, c’est pas évident…

Grenouille verte

Évidemment celle-ci me fait mentir sur la précédente, mais au ras de l’eau un téléobjectif ça passe, il y a pas d’herbe qui gêne!
C’est la star de l’étang de mai à août, avec quelques débordements plus sporadiques un peu avant et un peu après.
Au plus fort de la saison de la reproduction, le concert est parfois « assourdissant »!

Grimpereau des jardins

Tout est dans le nom, le grimpereau grimpe sur les arbres, souvent en partant de la base du tronc pour chercher des insectes à dénicher entre les creuvasses de l’écorce ou dans la mousse.
Regardez-moi cette fournée de chenilles! On croirait un macareux moine avec des poissons.

Grive draine

Très similaire à la grive musicienne dans son apparence, mais pas du tout dans son chant.
Comme la grive musicienne par contre elle est peu farouche et aime picorer dans les gazons ou les prairies naturelles, tout au long de l’année.

Grive mauvis

Plus saisonnière qu’occasionelle, puisque comme bon nombre d’espèces de cette section elle abonde quand son heure est venue, en automne/hiver en l’occurence pour la grive mauvis (migratrice).
Elle n’est jamais seule et les groupe atteignent parfois près de 150 individus au même endroit.

Grive musicienne

Pourquoi musicienne?
Déjà pour son chant composé en général de 4 (parfois 5) « strophes » qui ne sont jamais 2 fois exactement les mêmes. Et si vous en avez déjà eu une en face de votre fenêtre de chambre, vous savez…
Notez les tâches ventrales en forme de coeur inversé, c’est le moyen de la différencier de la grive draine (tâches rondes).

Grobec casse-noyaux

Très farouche et difficile à voir (sauf à la mangeoire), le grosbec casse-noyaux à probablement le nom le plus explicite de sa catégorie.
Il a un gros bec, avec lequel il, entre autres, casse des noyaux pour se nourrir de la fève.
Nous l’avons vu à l’été 2022 venir s’abreuver à l’étang avec sa progéniture, et ça, c’est vraiment génial!

Hirondelle rustique

Bon franchement, qui ne connaît pas l’hirondelle rustique, celle qui niche dans vos garages, granges ou tout autre endroit couvert lui permettant d’accrocher son nid de boue et de bave.
Nous on guette son arrivée avec impatience, car c’est le véritable coup de départ de la belle saison.

Lièvre européen

Habitant discret et paisible, on le croise surtout en fin d’été, en début de soirée ensoleillée quand l’activité humaine ralentit.
En regardant de plus près, on peut voir une tique plantée près de son nez!
Plusieurs terriers sont disséminés sur la ferme, et il cohabite sans problème avec le blaireau.

Linotte mélodieuse

C’est un peu décevant de surtout les voir dans les sapins de l’exploitation de sapins de noël d’à côté plus souvent que sur les prairies, mais lorsque les pissenlits, les séneçons ou les chardons montent en graine, ils s’en donnent à coeur joie.
D’un point de vu personnel nous ne trouvons pas son chant particulièrement mélodieux, mais l’oiseau est magnifique.

Martin pêcheur d’europe

Le roi pêcheur à commencé ses visites à l’étang de façon assez irrégulière, pour finalement, depuis 2 ans, être présent pratiquement tous les jours à la pêche, été comme hiver. Il ne dédaigne pas pour autant faire un tour dans l’Ellée juste à côté pour varier les plaisirs.
C’est un oiseau somptueux, des couleurs rares sous nos latitudes.

Martinet noir

Le martinet pour moi c’est les vacances, les petits villages de montagne un soir d’été et leurs cris stridents bizarrement très agréables.
De retour chaque année plus ou moins en même temps que les hirondelles, leur présence m’appaise.
Le bougre passe toute sa vie en vol, sauf pour nicher.

Martre des pins/fouine

Toujours à l’affut de nouvelles proies à chasser, elle rend de fiers services près de la bergerie en chassant les rats et les souris un peu trop intéressés par le silo à grain.
A un de ces jours matre ou fouine (toujours pas certain).

Photo prise en dehors de la ferme.

Merle noir

Avec le pinson des arbres et le rougegorge familier, c’est l’inévitable de n’importe quel endroit de verdure, en ville comme à la campagne.
Extrèmement bien « adapté » à la proximité des humains, c’est un des rares oiseaux dont les effectifs sont hausse d’année en année.

Mésange bleue

Tout le monde connaît la mésange bleue, elle est de tous les jardins avec ou sans mangeoire.
C’est peut-être l’oiseau le plus reconnaissable et le plus reconnu chez les néophytes, et son plumage particulièrement coloré sous nos latitudes n’y est certainement pas pour rien!

Mésange charbonnière

Fidèle comparse de la mésange bleue, elle se fait pourtant souvent plus discrète et ses effectifs semblent souffrir un peu plus des ravages de l’homme par rapport à la mésange bleue.
Souvent appelée mésange à tête noire, ce ne sont pourtant pas les mêmes oiseaux, cette dernière n’étant présente qu’en amérique du nord.

Mésange huppée

Cette mésange n’aime pas vraiment la proximité des humains et préfère rester cachée dans les bois, et grand bien lui fasse.
Pourtant elle est là, quelque part en train de chercher à manger, peut-être même derrière vous.
J’espère obtenir de meilleurs clichés d’elle un de ces jours (avec la huppe dressée), elle est vraiment mignone.

Mésange nonnette

Beaucoup moins fréquente que ces deux comparses à tête bleue et charbonnière, elle fréquente pourtant, discrètement, la plupart des jardins et mangeoires.
Pour éviter la confusion avec la fauvette à tête noire, sa calotte noire sur la tête descend sous l’oeil, et elle est un peu plus petite.

Moineau domestique

Il fut un temps ou le moineau domestique était l’oiseau le plus commun qu’il soit, mais ce n’est plus vrai.
Vivant en groupe dans les zones buissonnantes, elles se font de plus en plus rares et les moineaux aussi. Gardez des zones non taillées et sauvages dans votre jardin?

Orite à longue queue

Anciennement mésange à longue queue, l’orite à longue queue vit en groupe familial et ne passe pas innaperçue lorsqu’on croise l’un d’entre eux, ça piaille à tout va.
Toute petite boule de plumes avec un minuscule bec, c’est une « mésange » assez fréquente à la ferme dans les zones boisées.

Pic épeiche

Il est partout, on l’entend tous les jours, des dizaines de fois par jour. Pas vraiment farouche il (elle sur la photo) vient volontier à la mangeoire s’il y en a une.
Mais pour ça, il lui faut quand même une zone boisée pour vivre de sa passion: la recherche d’insectes dans les écorces.

Pic épeichette

Ce fut une véritable surprise de voir le pic épeichette sur la ferme, notre première observation de cette espèce qui fut réalisée sur la ferme.
Jamais revu mais en même temps, il est tellement petit que la première fois à contre jour j’ai cru à une sitelle jusqu’à ce que je « chausse » mes jumelles.

Pic mar

C’est un peu mon chouchou, car c’est le premier oiseau un peu « hors du commun » que j’ai pu voir et (mal) photographier en 2017 sur les berges de l’étang du corong à Glomel.
Ni rare ni fréquent, on l’observe régulièrement, mais sans jumelles il est vite confondu avec le pic épeiche à la présence, disons, plus soutenue.

Pic vert (ou pivert)

La photo n’est pas terrible, mais on a pas mieux!
Très farouche, la seule façon de l’avoir c’est d’être bien caché au bon endroit au bon moment. Et comme à part se mettre à côté d’une fourmilière (son plat préféré) il n’y a pas vraiment moyen de savoir, c’est un peu au petit bonheur la chance. Par contre au chant, il est inmanquable.

Pie bavarde

Les pies sont belles mais ont la fâcheuse tendance à venir manger dans les plaies que peuvent se faire les animaux en se grattant sur des branches.
Du coup, parfois je les aiment bien, parfois je les aiment pas.
Bon ok je les aiment bien tout le temps.

Pinson des arbres

Probablement l’oiseau le plus commun sur la ferme, il est partout, tout le temps.
Et c’est tant mieux, même s’il passe beaucoup trop de temps à notre goût dans la cellule à grain avec ses potes bruants jaunes et moineaux domestiques.

Pinson du nord

Plutôt fréquent en hiver, je pense que le comptage par les particuliers est souvent faussé par sa grande ressemblance avec le pinson des arbres si on a pas l’oeil où s’il est trop loin.
C’est vraiment un pinson magnifique, un mâle ici sur la photo, la femelle n’est est plus grise et discrète comme souvent quand il y a dimorphisme sexuel chez les oiseaux.

Rougegorge familier

Tellement commun et familier qu’il a failli être oublié de cette page!
Faut-il vraiment le présenter? Fidèle compagnon des jardiniers de tous poils, il n’a peur de rien quand il sagit de trouver à manger (ou pas), pas même de se prendre un coup de bêche allant fouiller la terre à mesure qu’on creuse.

Pipit farlouse

C’est la star des prairies par excellence. Le plus souvent là où se trouvent les brebis, mais pas seulement.
Des groupes de 10 à 50 individus, en général 2 à 3 groupes sur la ferme, se déplacent toute la journée par petit saut de quelques dizaines de mètres à la recherche de nourriture.
Quand les brebis sont au bâtiment, ils se font plus discrets.

Pouillot véloce

Tout petit, très « véloce » justement ce qui le rend difficile à photographier, il a une bonne tête de « jamy » avec ses lunettes et son air un peu ahuri.
Il aime beaucoup les buissons denses pour se faufiler incognito.

Renard roux

Pas si farouche que ça, il décampe tout de même si on est trop près…
… Mais comme la buse variable, pendant les fenaisons la tentation de chasser sur un terrain ouvert aussi propice est trop forte et il n’est pas rare de le voir à quelques mètres du tracteur attendre qu’un campagnol tente une sortie à découvert.
Une femelle allaitante près de la bergerie ici sur la photo.

Roitelet huppé

Les roitelets sont minuscules, pas plus grand que votre pouce (enfin ça dépend de votre pouce aussi!), ne pèsent guère plus de 5-6 grammes en moyenne et sont incroyablement remuants.
Ils ne tiennent pas en place et ramener une photo correcte semble souvent relever du miracle.

Roitelet à triple bandeau

Il est là un peu partout mais très discret et très remuant.
Sa taille minuscule ne rend pas l’observation particulièrement facile mais son incessante agitation frénétique rend la prise de vue, elle, particulièrement difficile.
On le trouve souvent près des ajoncs et genêts, mais on le croise aussi ailleurs.

Rougequeue noir

L’oiseau commun au nom le plus contre-intuitif, et à la fois parfaitement descriptif.
Malgré une première observation confirmée seulement en 2022, l’espèce est présente sur la ferme (ou tout du moins ses alentours) et on peut l’observer régulièrement en bordure de prairie.

Salamandre tachetée

Grace en partie à l’étang où elle vient pondre, et à la zone humide bordant le ruissant que nous laissons sauvage (les arbres morts ne sont ni déblayés ni récupérés pour le bois de chauffage, sauf cas particulier où le tronc gêne vraiment), elle est très présente et facile à voir en novembre dès les premières grosses pluies, la nuit de préférence.

Sitelle torchepot

Faut-il encore présenter l’un des plus beau et plus commun visiteur de mangeoir?
A la ferme de Grell Wenn les sitelles virevoltent par dizaines un peu partout, suivies au printemps par les petits, en général 4 ou 5 par nichée.
C’est souvent le deuxième oiseau particulièrement coloré qu’on apprend à connaître après la mésange bleue.

Traquet motteux

Alors qu’on peut le voir assez facilement en bord de mer, il faut souvent se contenter d’un contact auditif dans les terres.
Ce spécimen nous aura fait le plaisir d’être particulièrement disposé à se laisser approcher et à prendre la pose. Dans la boite!

Troglodyte mignon

Tellement mignon que c’est dans le nom.
Pour le reconnaître, queue courte et dressée, facilement trouvé à nicher dans votre cabane à outils dans une boite de visses ou une vieille chaussure.
Pas très farouche, souvent bruyant.

Verdier d’europe

Visiteur d’automne/hiver, le verdier à presque toujours l’air en colère et c’est pour ça que je l’aime bien.

Et ce n’est pas qu’un air, c’est un sacré bagarreur qui n’hésite pas à voler dans les plumes des autres oiseaux ou de ses congénères à la mangeoire.

Zygène du trèfle

… Mais sur une fleur de lotier.
On va s’arrêter là pour les insectes sinon cette page déjà longue n’en finira jamais.
Peut-être quand une collection suffisante de photos d’insectes sera prête, ils auront leur propre page.
Et puis quand on saura vraiment les reconnaîtres, parce que pour certains…. Pas évident!

Et surement d’autres dont le souvenir d’une photo nous échappe au moment de la rédaction de cette page mais qui ne manqueront pas de venir rejoindre « l’inventaire » au fur et à mesure!

Les occasionnels

… d’autre ne font que passer,
un petit coucou et puis s’en va.

Chevalier culblanc

Bruant zizi

On ne rit pas au fond de la classe…
Son nom fait référence à son chant, pas à son « organe » qu’il faudrait nommer cloaque et non zizi dailleurs.
Vraiment très occasionnel: une seule observation, surement un peu égaré sur la route de son territoire.

Chevalier culblanc

Plus qu’occasionel puisqu’il n’a été vu qu’à l’été 2022 pendant la sécherresse durant quelques semaines, quand les berges se sont asséchées pour laisser place à des « plages » propices à la pêche à pied.
1 à 2 individus sont venus tous les soirs un peu avant le coucher du soleil, probablement depuis le lac du Bel Air à Priziac.

Épervier d’europe

On a hésité à le mettre en « régulier » car il peut être vu relativement régulièrement passer au dessus des terres, mais pas suffisemment pour en conclure qu’il niche sur la ferme, plutôt dans le bocage environnant.
Il sera donc un occasionnel.
Il n’est pas rare de la voir même en ville dans votre haie chasser les passereaux à la mangeoire!

Faisan de colchide

Plus habitué des bords de route à deux pas de la zone de lâcher pour servir d’amuse-crétin (rien contre la chasse en tant que telle, c’est juste que les chasseurs eux sont arrivés bien bas bien bas), il arrive qu’un couple se forme et qu’une nichée s’en suive miraculeusement avant de se faire manger par un renard, un chien ou même un chat un peu énervé.

Grand cormoran

Observé très occasionellement, évidemment sur l’étang, évidemment en train de pécher du poisson.
Et alors? Il faut bien que tout le monde mange!
Bien qu’il vive à l’année dans les environs, il ne fait que passer sur la ferme.

Grive litorne

Bien qu’on sache qu’elle passe nous voir tous les ans (migratrice), ses passages sont vraiment très courts et très espacés.
Très farouche, elle est difficile à voir à moins d’être caché et au bon endroit, ou de la surprendre quand elle descend de la cîme des arbres. Autant dire qu’on a pas trop le temps pour ça.

Tourterelle des bois

Espèces rare, menacée et très farouche, elle ne se laisse pas vraiment approcher. Il vaut mieux se cacher et espérer que ce soit elle qui vienne à notre rencontre.
Ce fût à la fois une surprise et un immense plaisir que de la voir sur la ferme.
Une seule observation en 4 ans, mais une quand même!